Mirador, avec son esthétique brute rappelant les chantiers de construction, est le résultat d'une
réflexion autour du paysage, du factice, des jeux d'échelle et de l'espace public.
L'installation questionne notre rapport au paysage. L'image de la montagne à gravir, qui n’est pas
sans rappeler la conception du paysage à l'époque romantique, évoque un certain rapport au
merveilleux, à l’épique et au sublime. L’imposition de cet icône paysager en pleine rue souligne, par
opposition, les particularités du contexte urbain. Il entre en dialogue avec l'environnement industriel
bâti de toute pièces, et participe à l’imposition d’un « paysage fabriqué » au paysage existant, à la
création d’une nouvelle trame urbaine. La nouvelle perspective sur cet espace urbain étroit (offerte
par le promontoire) fait état de son absence d’horizon et de repères géographiques. À la manière
d’un monument public, la présence de la montagne ouvre vers une forme de présence énigmatique
sans rappeler la conception du paysage à l'époque romantique, évoque un certain rapport au
merveilleux, à l’épique et au sublime. L’imposition de cet icône paysager en pleine rue souligne, par
opposition, les particularités du contexte urbain. Il entre en dialogue avec l'environnement industriel
bâti de toute pièces, et participe à l’imposition d’un « paysage fabriqué » au paysage existant, à la
création d’une nouvelle trame urbaine. La nouvelle perspective sur cet espace urbain étroit (offerte
par le promontoire) fait état de son absence d’horizon et de repères géographiques. À la manière
d’un monument public, la présence de la montagne ouvre vers une forme de présence énigmatique
imposant un respect révérencieux. Par son intégration au milieu urbain, la montagne devient elle-
même ce monument.
crédit photo: Fonderie Darling |
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crédit photo: Acapulco |