Projet clés en main, 2010

Projet clés en main, 2010
crédit photo: Christian Baron

Foire en art actuel de Québec

Apollon aux oiseaux, détail

Dualité domestique, détail

"Une ville riche d'histoire qui ose en mariant l'art contemporain à un patrimoine imposant." tiré du document "Vision de l'art public de la Ville de Québec 2013-2020, édition variable 1 /5.

Adversité

Apollon aux oiseaux

Dualité domestique


"Une ville riche d'histoire qui ose en mariant l'art contemporain à un patrimoine imposant." tiré du document "Vision de l'art public de la Ville de Québec 2013-2020, édition variable 1 /5.

Monuments

Monuments est une installation sculpturale extérieure monumentale composée de fragments hétéroclites tirés de l’iconographie de la statuaire et du monument public : piédestaux, personnages anonymes fracassés, débris de plaques commémoratives, etc. Réunis sur un immense socle, ces éclats s’assemblent pour former un amas bancal et instable. La vue de cette ruine commémorative chambranlante perturbe la perspective historique du regardeur et la relation contemplative souvent adoptée face à un monument. Son aspect fragmentaire, qui s'apparente à des vestiges, rappelle la recherche entamée autour des artefacts de l'oeuvre Culture matérielle (2015). L'intérêt de cette installation est double : elle vient questionner notre rapport à la commémoration et à l’histoire, et évoque la déconstruction et l’aliénation de nombreux symboles culturels comme ceux récemment perpétrés au Moyen-Orient. Ainsi, Monuments suggère que les valeurs qu'elle véhicule ne font pas l'unanimité et ce faisant, viennent ébranler la notion de nos valeurs fondamentales unificatrices.Tout comme nos précédents projets, Monuments témoigne de notre intérêt pour l’in situ et le monumental.  

Monuments, Robert McNair

Monuments, Robert McNair
Monuments, Robert McNair


Monuments, Robert McNair

Monuments, Robert McNair


Mirador



Mirador, avec son esthétique brute rappelant les chantiers de construction, est le résultat d'une 


réflexion autour du paysage, du factice, des jeux d'échelle et de l'espace public. 








L'installation questionne notre rapport au paysage. L'image de la montagne à gravir, qui n’est pas 

sans rappeler la conception du paysage à l'époque romantique, évoque un certain rapport au 


merveilleux, à l’épique et au sublime. L’imposition de cet icône paysager en pleine rue souligne, par 


opposition, les particularités du contexte urbain. Il entre en dialogue avec l'environnement industriel


bâti de toute pièces, et participe à l’imposition d’un « paysage fabriqué » au paysage existant, à la 


création d’une nouvelle trame urbaine. La nouvelle perspective sur cet espace urbain étroit (offerte 


par le promontoire) fait état de son absence d’horizon et de repères géographiques. À la manière 


d’un monument public, la présence de la montagne ouvre vers une forme de présence énigmatique 


imposant un respect révérencieux. Par son intégration au milieu urbain, la montagne devient elle-


même ce monument.



crédit photo: Fonderie Darling
crédit photo: Fonderie Darling

crédit photo: Fonderie Darling

crédit photo: Acapulco


crédit photo: Acapulco



Culture matérielle présentée dans le cadre des Passages insolites 2015


crédit photo: Emilie Dumais
crédit photo: Emilie Dumais
crédit photo: Emilie Dumais
crédit photo: Emilie Dumais
Culture matérielle en cours de fabrication, juin 2015
En termes archéologiques, la Culture matérielle représente l'ensemble des artefacts relevant d'une période, d'une civilisation, d'une région ou d'un peuple. À l'image d'un cliché qui définit une société figée dans une époque donnée, Acapulco présente un site archéologique qui fait référence au passage du temps en évoquant un passé fictif à la fois troublant et fantaisiste. Située en plein cœur d'un quartier touristique chargé d'histoire, Culture matérielle incite le passant à reconsidérer notre histoire, notre postérité, notre héritage. Par ses étranges vestiges et ses artefacts anachroniques, l'installation questionne également nos racines identitaires et ébranle l'esprit critique du visiteur. 


crédit photo: Emilie Dumais

crédit photo: Emilie Dumais

crédit photo: Emilie Dumais

Lévis-sur-mer

Crédit photo: Charles-Frédéric Ouellet 
Crédit photo: Charles-Frédéric Ouellet

Crédit photo: Charles-Frédéric Ouellet

Crédit photo: Charles-Frédéric Ouellet

L'exposition collective Chantiers, dont le commissariat a été initié par Anne-Lise Griffon et orchestré par Amélie-Laurence Fortin, regroupe les oeuvres d'Acapulco, Jacynthe Carrier, Laurent Lévesque, Arkadi Lavoie Lachapelle, Jocelyn Robert et Louis Ouellet.

Le projet Lévis-sur-mer s'approprie avec humour l'imposant chantier de revitalisation de la traverse de Lévis en mettant de l'avant une proposition fantaisiste et décalée qui ne manque pas de faire réagir la population locale!

Fait divers



Crédit photo: Vincent Roy

Crédit photo: Vincent Roy

Crédit photo: Vincent Roy

Crédit photo: Vincent Roy

Crédit photo: Vincent Roy


Avec l'installation Fait divers, Acapulco s'inspire des premières véritables formes d'art public et occupe la Place Jacques-Cartier avec un monument.

Souvent associés à la commémoration, les monuments publics attestent de l'existence d'un événement ou d'une personne et contribuent à leur célébration. Le choix de définir le sujet qui mérite de s'élever au rang de monument est un geste affirmatif de nature politique, qui pérennise un élément de notre histoire, le sacralise. Avec le temps, il peut devenir un symbole national auquel une large part des citoyens s’identifiera, mais aussi devenir un symbole d’une idéologie dépassée qu’il faut renverser.

Qui mériterait aujourd’hui la consécration d’être hissé au rang de monument? Qui sont nos héros nationaux actuels? Quels évènements récents pourraient passer à l’histoire?

Avec Fait diversAcapulco mise sur une plausibilité contextuelle pour créer une brèche dans le réel qui invite le spectateur à reconsidérer l'espace où il se trouve et la scène qui lui est présentée.

Fait divers a été présenté en plein coeur du quartier Saint-Roch à l'agora de la bibliothèque Gabrielle Roy du 4 mai au 1er juin 2014 dans le cadre des activités satellites de la Manif d'art 7, en partenariat avec EXMURO arts publics.

Aspiraton (lourde)




Crédit photo: Acapulco

Crédit photo: Acapulco

Crédit photo: Acapulco

À une époque où il n’a jamais été aussi facile d’obtenir ses fameuses quinze minutes de gloire, qui peut bien mériter son monument dans l’espace public? Ou devrions-nous plutôt demander « qui ne mériterait pas un tel honneur », puisque l’autopromotion de soi, notamment par l’entremise des réseaux sociaux et des téléréalités, est aujourd’hui monnaie courante. Et à quoi ressembleraient de tels monuments, érigés au profit de toutes ces petites gloires personnelles?
-Anne-Sophie Blanchet, commissaire

Aspiration (lourde) a été présentée du 8 avril au 15 juin 2014 dans le cadre de l'exposition collective L'art se trame en ville (Maison Hamel-Bruneau). Cette exposition, regroupant des oeuvres de Charles-Frédéric Ouellet, Doyon-Rivest, Myriam Lambert et SYN, a fait partie des activités satellites de la Manif d'art 7 sous le commissariat d'Anne-Sophie Blanchet.